dimanche 18 septembre 2011

J3. La Tsiribihina



Réveil matinal et premières pistes de terre avant d'atteindre l'embarcadère sur les rives du fleuve. Nous ne le savons pas encore, mais c'est la dernière fois que nous verrons du bitume sur les routes avant longtemps... La terre d'habitude si rouge, se couvre peu à peu de sable. 




 





















Nous commençons à nous habituer aux "Vazaha... bonbon?" des enfants qui nous suivent partout. Pour ma part, chaque minute passée au soleil me rend de moins en moins "Vazaha" et il est amusant de voir les regards interloqués des jeunes et moins jeunes qui me voient basané mais habillé comme un blanc...




 

















Peu après avoir levé l'encre, nous nous ensablons déjà. Le niveau de la rivière est à son plus bas. Il nous faut dès lors nous mouiller afin d'aider les matelots à remettre le bateau à flot. Je me sens enfin un peu utile... Cette partie du périple va me plaire!





Les rives de la Tsiribihina sont bordées de cultures de riz et de cabanes de pécheurs. Nous sommes, à l'exception de quelques pirogues, seuls sur les flots ocres. Quel plaisir, bercés par la chaleur du soleil et le ronflement sourd du bateau, nous contemplons les berges verdoyantes. Il semble qu'ici, la nature aie encore son mot à dire.




La faune avicole est particulièrement riche: guêpiers, aigrettes, hérons et autres... Je m'en donne à cœur joie avec mon nouvel objectif. Seul les crocodiles, furtives apparitions, restent discrets; ce qui n'est pas pour déplaire à Astrid. 





 




















Nous faisons halte à proximité de l'embouche d'un petit cours d'eau, que nous remontons à pieds. Les hautes branches des arbres semblent s'agiter, et ce malgré l'absence de vent... Avec un peu d'insistance, on y distingue des ombres claires, fantomatiques... Ce sont des Sifaka, nos premiers lémuriens!



A une petite centaine de mètres de notre lieu d'accostage, nous butons contre une magnifique chute d'eau. Nous en profitons pour nous rafraichir avant de reprendre notre navigation. 

 













 





















Vers 17h00, nous atteignons notre lieu de bivouac. Le temps de monter les tentes sur un banc de sable, à proximité de l'eau, et d'allumer un feu, et nous voila prêt pour un succulent repas préparé par notre top chef.






C'est sous un ciel étoilés, dont les constellations me sont inconnues, que nous partageons chants et histoires avant de rejoindre le confort sommaire, mais bien agréable, de nos tentes.


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